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Les écoles en transition
Quelques-uns, assis en rond, font une partie de cartes, d’autres jouent à loup touche-touche ou s’amusent avec le sable. Passée la petite porte d’entrée de l’école du Poan Ben, de Corentin Caër et de Jean Jaurès toute une joyeuse troupe d’enfants se concentre sur un même espace : celui qu’ils ont réinventé, où copeaux, bois et verdure ont repris leurs droits.
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Ainsi font, font, font ...
L’appel de la nature
Le succès des jardins éphémères a fait germer nombre d’idées. Les écoles, une à une, ont interpellé la mairie : « nous aimerions débitumer, végétaliser, créer des espaces, tantôt ombragés, tantôt ensoleillés ». Une façon aussi de s’éloigner de la cour traditionnelle dominée par le ballon rond. Certains enseignants souhaitent même faire classe dehors aux beaux jours, le rêve ! Des demandes accueillies positivement par les élus. Jean Jaurès, Corentin Caër, Poan Ben, bientôt Diwan, le service espaces verts est très sollicité. Stabilisés sablés, gazon, terrasses en bois, jardinage et petits fruitiers : la transformation s’opère, les
projets prennent racine.
Des projets co-construits
« Ce sont les enfants qui ont dicté les projets », sourit Gilles Merret, responsable des espaces verts. « Plans en main, ils ont défini plantations et aménagements, épaulés par leurs enseignants. Une implication essentielle pour la réussite des projets. Nous, agents techniques, sommes allés les rencontrer pour comprendre leurs attentes. Les cours d’écoles ont été inaugurées en mai dernier. Certains enfants ont souhaité finaliser certaines plantations le jour de la fête avec Monsieur le maire. Ce projet a eu beaucoup de sens pour les jardiniers de la Ville notamment par ses échanges toujours très joyeux. Les espaces verts ont réalisé une grande partie des travaux en régie ; nous avons les compétences en interne, c’est parfois le temps qui manque. 15 000 € de matériaux ont été alloués par école. »
Dans l’air du temps
« L’aménagement paysager est en pleine mutation : place aux cheminements doux, à une nouvelle gestion de nos déchets verts, explique Gilles. Nous travaillons avec des couvre-sols qui gardent l’humidité et limitent l’entretien. Notre réflexion est plus fine quant aux choix des essences pour leur adaptation mais aussi pour réduire la pénibilité de travail. » Les conseils de territoire sont aussi un bel espace de discussion, ils permettront peut-être la mise en place d’une convention sur le droit de végétaliser sa rue. « Morlaix est résolument une ville qui pousse dans le bon sens ! », conclut Frédéric Laminot, adjoint aux affaires scolaires.
Dernière mise à jour le 10.07.2025